lundi 31 mai 2010

Le temps ronge nos heures





Le temps ronge nos heures
Et délite en copeaux
Nos corps décrépitude
Qui vont à pas comptés
Vers un destin final
Aux contours déformés.


Il ouvre l’escalier
De nos déliquescences
Et nous plonge soudain
Sans aucun artifice
Dans le temps de la mort
Pour nous même ou autrui.


Il nous emporte au loin
Vers un chemin perdu
D’innocence vieillesse
Du rire des débuts
De tout balbutiement
Par un blanc de genèse.


Passant en gris de ville
Sur des formes blafardes
Sur ce chemin pourquoi
En ombre de nos morts
Il nous livre à nous-mêmes
Et à nos propres doutes.


Il nous fait regarder
Le chemin parcouru
Et réfléchir ainsi
Au vrai sens de la vie
Sans donner de réponses
A nos incertitudes.


Est-ce à nous de trouver
La réponse cherchée
Ou bien faut-t-il se dire
Que tout est illusoire
A jamais mystérieux
Et marcher dans le vide ?

Aucun commentaire: