jeudi 27 mai 2010

Le brasier des possibles





Le brasier des possibles
Effeuille volontiers
Les ramures des jours
Qui se laissent bercer
Par le souffle léger
D’un corps de bois chemin.


Il libère alentour
Les cendres d’imprésence
D’un corps de femme aimé
Qui habille nos rêves
Nos corps et nos désirs
De transparence soie.


Il forge nos présences
Par le regard mutin
Rieur et facétieux
D’une muse enfantine
Qui brûle dans les cieux
Le bleu de nos voyages.


Par l’offrande légère
A jamais immuable
De ces yeux malicieux
S’ouvrent les destinées
Des vallées de fortune
Issues d’un cœur passé.


Par son sourire amour
D’où suinte en langueur
Une douce musique
Elle éclaire de vie
De joie et de bonheur
Nos instants partagés.


Sur sa bouche entrouverte
Au rouge de ses lèvres
Qui enflamme nos cœurs
D’un chemin d’espérance
Je dépose un baiser
Pour brûler nos oublis.


Et par ces horizons
Au vent d’intempérance
Où s’éloigne en silence
Cet être au corps charnel
Se referment les jours
Aux noirs regrets de temps.

1 commentaire:

Caroline a dit…

Mille brasiers, mille interprétations
de femmes connues ou inconnues
de fantasmes présents ou passés,
des muses eternelles,
des instants partagés,
des chemins espérés,
et l'éloignement silencieux,
d'un temps regret.

Le brasier des possibles
est aussi la flamme déclarée
de notre Amour brûlant,
évident et vivant.