jeudi 10 janvier 2008

Hiver âme plongée





Hiver âme plongée
Sommeil décrépitude
Intemporalité
En sentiments perdus.

Bois assombris de pleurs
D’un bonheur révolu
En mots malentendus
Et perdition de cœur.

Bonheur enseveli
De feuilles assassines
Qui vert son jaune en rouge
D’un brun de cœur en mort.

Oubli de vie d’amour
D’un corps en soi d’autrui
Oubli d’un couple vie
Par des mots asséchés.

Mots en néant de sens
Dans un repli de peau
Qu’enfrichent les départs
D’un sous-bois lieu dual.

Ombre temps en lambeau
A l’abri de tout corps
Par des mots silencieux
D’inutile présence.

Ombre temps suspendu
En flottaison de corps
Verticale sur noir
Libéré de soi même.