samedi 24 décembre 2011

Quand passent les saisons

Quand passent les saisons
De colline en colline
On sait qu'on peut rêver
Dés qu'arrive le soir.


Les matins se traversent
Dans un froid souverain
Car l'homme a deux  bonheurs
Sa femme et ses enfants.


lundi 12 décembre 2011

Mon rêve à un parfum

Mon rêve a un parfum c'est celui d'un pétale
Oté à la rose que tu m'avais offerte
Et que je garde en moi au plus profond du cœur
Pour sentir ton amour et penser à nous deux.


Je sais, c'est du passé, car je l'ai enfermé
Entre deux pages nues d’un livre de poèmes
Que j'entrouvre parfois partageant chaque fois
Nos rêves nos désirs que nous vivions si fort.


Et quand l'envie me prend de respirer l'odeur
De ton parfum caché entre tes mots d'amour
Je hume le pétale et laisse s’envoler
Les pages du livre qui cheminent vers toi.


Je nous regarde rire et courir sur la plage
Vivre ces courts instants d’un bonheur révolu
Qui fleurissait les jours de nos horizons purs
De cet amour si fort qui nous mena si loin.


Je ne peux m’empêcher de penser à nous deux
Malgré l’éloignement qui se fait plus présent
Et ne peux enterrer ce sentiment d’amour
Que le temps à brisé vivant toujours en moi.

jeudi 24 novembre 2011

A la lune est mon coeur

A la lune est mon coeur
Nu dans ce lac mystère
Se baignant dans ton corps
Reflets en or lumière
D'un silence de mots
Égrenés en étoiles.


Je nage dans cette eau
Claire, si scintillante
Qui révèle ton corps
L'éclat de ton regard
Par un fin clapotis
En jeu de danse mains.


Je suis toi tu es moi
Dans ce bain de jouvance
Qui fusionne en écho
Nos temps désaccordés
En chemin d'un passé
Glorieux mais achevé.


Je me laisse emporter
Par tes longs cheveux d'or
Qui gortent les chemins
D'un destin à venir
Et scrute le soleil
En reflets d'horizon.


Je nage sous la lune
M'éloigne alors de toi
De ton corps s'effaçant
De ce présent figé
Qui me laisse à mon tour
A ma vie solitaire.

mardi 18 janvier 2011

La neige tombe dans la rue


(c) Jean-Marc ALOY http://www.jmaloy.be/album-cat-1-161160.html


La neige tombe dans la rue
Se creuse de pas solitaires
Chacun est seul dans sa tristesse
Et marche la tête baissée.


Tous sont vêtus de noir et pensent
A celui qu’ils vont mettre en terre
A ce père à l’autorité
Forte tuteur d’une famille.


Les enfants courent dans la rue
Libre du désespoir des hommes
Se lancent des boules de neige
Formant deux camps en cris de joie.


Le rire du petit en pleurs
D’avoir reçu sur son bonnet
Une boule de neige achève
Aussitôt ce moment offert.


Arrive au loin roulant au pas
Le corbillard en nuit de temps
Sur lequel s’écrase une boule
Perdue en un dernier cadeau.


Tous marchent le cœur alourdi
Dans une lenteur machinale
S’éloignant peu à peu du monde
Pour laisser place à toute absence.


La neige recouvre la rue
Dans un silence retrouvé
La mort s’en est allée meurtrir
La désespérance des hommes.