Les vagues délétères
Aux âmes cramoisies
Balancent le limon
des érosions putrides
Sur les encrassements
De nos villes séniles.
Elles peuplent nos rues
D'infamie mortifère
Au couvent des démences
Où grouillent nos absences
Sur des formes blafardes
Démembrées d'espérance.
La grisaille est venue
Assombrir nos journées
Nous laissant démunis
Face à ces murs de peine
Plongeons de nos défaites
De nos inexistences.
vendredi 9 août 2013
vendredi 2 août 2013
Je suis le vent
Je
suis le vent de la pluie qui me taraude
Qui
grêle mes corps incendiés en un noirD’oubli dont le sillon se fait le multiple
D’une forêt de verdeur et d’un chemin
Qui n’est autre que le vide de mon âme.
Alors
le nocturne de soi dépoussière
Mes
membres en un blanc de déconstructionDont tout millésime est fuite d’une enfance
Qui décompose ma propre construction
Par un regard devenu mon miroir d’âme.
Ce
miroir aux alouettes étêtées
Dont
le silence est la décompositionDe ce monde que j’exècre au plus haut point
Est un assourdissement de mes absences
De mes fuites enterrées par un mal être.
Je
fais de la terre en décomposition
Un
terreau de moi dont les mots sont souffranceOuverture vers une mort verticale
Par l’impossibilité de tout écrit
Qui devient une banalité de vie.
Alors
ce blanc d’envol est la certitude
D’une
plénitude de temps et d’oubliPar l’oraison de nos chemins encerclés
Qui brûlent les écrits en obsolescence
Pour figer nos corps dans une croix ouverte.
L'ombre des silences
Par l'ombre des silences
Roulent nos pas nocturnes
Dans cette rue noircie
D'un jaune réverbère.
S'échappent nos présences
En flottement de corps.
S'éloignent silencieux
Le corps de nos chimères.
Nos illusions s'endorment
Au matin de tout rêve.
Roulent nos pas nocturnes
Dans cette rue noircie
D'un jaune réverbère.
Par le regard perdu
D'une âme en solitudeS'échappent nos présences
En flottement de corps.
Par ces pas qui résonnent
Dans ta nuit de mes troublesS'éloignent silencieux
Le corps de nos chimères.
Par ces mots prononcés
Dans leur silence nuNos illusions s'endorment
Au matin de tout rêve.
Dans le lit d'une femme
Dans
le lit d'une femme
S'écoule
une langueurDont les corps endormis
Reflètent le silence
D'un beau moment d'amour.
Le
vent frais de l'été
Soulève
le voilageDe cette chambre mauve
Les laissant au bonheur
De leur amour offert.
Leurs
corps entrelacés
Endormis
et paisiblesVoguent à l'unisson
Vers cette ile secrète
De leur amour caché.
Bientôt
leur nudité
Les
mettra au réveilEn un regard complice
Dans le sourire d'aise
D'un long baiser d'amour.
Une
ombre a recouvert
Cette
alcôve secrèteAprès leur départ tu
Figeant le souvenir
De leur prochain amour.
Bientôt
ils reviendront
Pour
goûter à nouveauAux sucs de leurs caresses
De leurs baisers fougueux
De cet amour si fort.
Par
leurs corps réunis
En
extase d'amourEt communion désir
Ils forgent le miroir
D’un couple en harmonie.
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