Les
bois sont sentiments humains
Et
déroulent une musiqueD’un vert feuillage en nuit offerte
Par une femme de blanc pâle.
Font silence à ses pas bruissant
Afin d’observer longuement
La transparence de son être.
Elle s’ouvre par nos regards
Vers cet horizon d’absolu
Où le temps façonne nos vies.
Elle s’habille alors de blanc
D’un long regard en pas de lune
Sur des croisées de cœurs en rêve.
Perdus au firmament du monde
Elle se couvre de ramure
Dans ce bois noyé d’abandon.
Courbant
nos pétales de rêve
Elle
abandonne au vent nos doutesPour savourer avec délice
Ce doux moment de connivence.
Elle jette ces chemins sombres
Dans les anfractuosités
D’un cœur terreau de vie fragile.
Par la genèse d’une lune
Par le silence de ses mots
Et de son corps effacement.
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