Au
matin des silences
J’ai
recouvert le videD’un bleu de solitude.
Je l’ai strié d’un blanc
Chemin d’inexistence
Dont les pas sont absence.
Pour qu’il ne sorte pas
De la matrice rouge.
A taché ce dessin
D’un noir grouillant de vie.
La jetant dans le vent
Dans le monde du plein.
J’ai alors revêtu
Le manteau de la nuit
Me fondant dans le vide.
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