Le soleil a brûlé
les pages de mes livres
En punition de mots
Jugés si déplacés.
Je dois m'en retourner
Vers ce trop plein de vide
Accepter ce chemin
Des rêves calfeutrés.
Mais j'ai semé les cendres
Les graines poétiques
Sur le champ des futurs
Des lendemains joyeux.
Dans l'ombre de la mort
Il faut plier le temps
Se dire que la fin
Est chose d'absolu.
Alors on peut marcher
Vers ses questionnements
Vers son propre corpus
De phrases en lambeaux.
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