Je
suis le vent de la pluie qui me taraude
Qui
grêle mes corps incendiés en un noirD’oubli dont le sillon se fait le multiple
D’une forêt de verdeur et d’un chemin
Qui n’est autre que le vide de mon âme.
Alors
le nocturne de soi dépoussière
Mes
membres en un blanc de déconstructionDont tout millésime est fuite d’une enfance
Qui décompose ma propre construction
Par un regard devenu mon miroir d’âme.
Ce
miroir aux alouettes étêtées
Dont
le silence est la décompositionDe ce monde que j’exècre au plus haut point
Est un assourdissement de mes absences
De mes fuites enterrées par un mal être.
Je
fais de la terre en décomposition
Un
terreau de moi dont les mots sont souffranceOuverture vers une mort verticale
Par l’impossibilité de tout écrit
Qui devient une banalité de vie.
Alors
ce blanc d’envol est la certitude
D’une
plénitude de temps et d’oubliPar l’oraison de nos chemins encerclés
Qui brûlent les écrits en obsolescence
Pour figer nos corps dans une croix ouverte.
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