vendredi 9 avril 2010

Soleil puîné

Soleil puîné de nos vélos dansants
Qui darde ses rayons d’après-midi
Sur les clous de nos belles hirondelles
Dont le souffle sur le bol de thé chaud
Suit le fil des méandres des fontaines.


Long souffle de temps qui courbe nos corps
Eclaire nos pas effleurés de mots
Tendres et doux sur nos lèvres fiévreuses
Parfume les instants de nos présences
Communes puis s’en va bercer nos nuits.


Rousse lune de nos cœurs en éveil
Par un galop de rêve d’un cheval
Andalou qui file son train d’étoiles
Brillantes vers nos confins improbables
Où les chemins sont vallées de lenteur.


Sombre forêt bruissant de pas mystères
Qui nous mènent au profond de nos peurs
Et nous poussent dans le miroir du temps
Où seul compte le reflet des mémoires
Qui blanchit les traces de nos pensées.


Etrange regard en éclat de soi
Qui laisse déambuler nos yeux clos
Tout en creusant un long questionnement
Puis désagrège nos nuits au matin
De nos vies et de nos reconstructions.

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