Prends la canne de peur
Pour massacrer l’enfance
En étrésillonnant
Son corps naïveté.
Ecartèle son corps
Pour extraire son suc
De mots virginité
En trésors d’espérance.
Repais-toi goulument
De ce tout à créer
Car homme devenu
Il te fera passé.
Vomis tes mots raclure
En haine de toi-même
Au sang de sa blancheur
De son âme innocente.
Intègre-le au sol
Dans cette terre en mort
De ton corps, de ta vie
Décomposée du vice.
Abandonne ton corps
A ce trou du néant
Pour un long temps silence
De mots réalité.
Puis regarde l’oubli
Parfaire ton travail
Refermant à jamais
Ce tiroir du non sens.
2000-2009
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