Hiver âme plongée
Sommeil décrépitude
Intemporalité
En sentiments perdus.
Bois assombris de pleurs
D’un bonheur révolu
En mots malentendus
Et perdition de cœur.
Bonheur enseveli
De feuilles assassines
Qui vert son jaune en rouge
D’un brun de cœur en mort.
Oubli de vie d’amour
D’un corps en soi d’autrui
Oubli d’un couple vie
Par des mots asséchés.
Mots en néant de sens
Dans un repli de peau
Qu’enfrichent les départs
D’un sous-bois lieu dual.
Ombre temps en lambeau
A l’abri de tout corps
Par des mots silencieux
D’inutile présence.
Ombre temps suspendu
En flottaison de corps
Verticale sur noir
Libéré de soi même.
2 commentaires:
Très profond, j'aime beaucoup.
Cette photo fait penser aux 15 Sols, tout près de chez moi, entre Beauzelle et Blagnac.
Si tu as besoin d'images, tu peux te servir à discrétion sur mes nombreux blogs, tous accessibles ici:
http://photodecidela.canalblog.com/
A+ JCP
Merci d'autant que c'est pour moi un poème très particulier dont la construction avec peu de verbes déroute souvent
Ta proposition me touche quant à l'utilisation de tes photos pour illustrer certains de mes poèmes.
De toute façon, je te demanderai systématiquement l'autorisation comme je le fais à chaque fois.
Respect du travail de chacun avant tout
Philistart
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